Générique

Conception et interprétation | D’ de Kabal et Émeline Pubert
Regard extérieur | Farid Berki
Son | Thierry Cohen

production déléguée | R.I.P.O.S.T.E.
coproduction SACD | Festival d’Avignon
avec le soutien de la Région Île-de-France

Spectacles

Créatures (2013)

« Je vois une exploration dans le son, le verbe et le geste. / Je vois un puits sans fond dont on ne pourrait distinguer que les parois. / Je vois des muscles tendus. / Des gorges serrées. / Je vois des corps qui font des noeuds. / Je vois en fait un chant millénaire, un de ces chants qu’on chante avec la voix et l’âme. / Avec l’esprit et le corps. / Je vois un concerto pour bêtes en sommeil au seuil d’un réveil imminent. / Je vois des glissements, des allers-retours et des inversions dans les propositions des matériaux de chacun. / Je vois des terres inconnues. / Je vois la rencontre inopinée de deux créatures. » D’ de Kabal

Générique

Mise en scène | D’ de Kabal & Farid Ounchiouene
Chorégraphie | Farid Ounchiouene
Avec | D’ de Kabal, Franco Mannara, Farid Ounchiouene
Musique | Franco Mannara
Design d’interactivité | Janken Pop
Régisseur son | Thierry Cohen
Création lumière | Romain Ratsimba (Théâtre d’Ivry)

Coproduction | Théâtre d’Ivry-Antoine Vitez, Cie R.I.PO.S.T.E
Avec l’aide à la création et à l’innovation musicale et l’aide à la production dramatique du Ministère de la Culture-Drac Ile-de-France. Avec l’aide à la création chorégraphique du Conseil général du Val-de-Marne.

Spectacles

Silenciô L’enfant sans Nom (2013)

Silenciô, l’Enfant sans Nom met en scène un face à face entre deux personnages. l’histoire se joue dans un lieu unique. Silenciô et Ecorche vivent tous les deux dans un foyer ; un huis clos induisant une réelle tension dramaturgique dans la mesure où aucun des protagonistes ne peut échapper au déroulement de l’histoire.

L’univers qu’induit un tel lieu est porteur de mystère. Le foyer est un lieu qui nourrit autant de fantasmes que d’inquiétudes. Pour qui n’en a jamais côtoyé, c’est un monde qui apparaît totalement opaque et inconnu, très loin du cadre habituel d’une enfance « normale ».

Générique

Ecriture et mise en scène | D’ de Kabal
Chanteuse | Charlotte Etc
Musicien, chanteur | Franco Mannara
Human beat box | Blade MC et K.I.M
Slameur, chanteur | D’ de Kabal
Assistant à la mise en scène, costumier | Nicolas Fleury
Ingénieur son | Patrick Plisson en alternance avec Thierry Cohen

Production | R.I.P.O.S.T.E et Stratégies obliques
Coproduction | Théâtre d’Ivry-Antoine Vitez, Espace 1789-Saint Ouen
Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication
Le petit chaperon en sweat rouge est soutenu par le Conseil Général du Val-de-Marne, l’Adami, le FCM, la SPEDIDAM et la Sacem.
Cette œuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD Théâtre.

Spectacles

Le petit chaperon en sweat rouge (2011)

Ce spectacle est une transposition du célèbre conte Le Petit Chaperon rouge. L’héroïne, désormais vêtue d’un sweat à capuche, affronte, dans la ville d’aujourd’hui, non pas un mais plusieurs loups, incarnant chacun un des dangers urbains tels que les parents peuvent se les représenter (chauffard, racketeur,…). Bien plus débrouillard et impertinent que dans la version originale, ce Petit Chaperon moderne remet en cause les règles fixées par le monde des adultes, le spectacle interrogeant ainsi les notions d’obéissance, de transmission de parent à enfant, de passage à l’âge adulte. Récit, chant, slam, human beat box… Ce sont toutes les facettes de la voix humaine qui sont mises en valeur dans cette forme musicale très moderne et originale, en continuité avec le caractère avant tout oral des contes.

Générique

Texte et mise en scène | D’ de Kabal
Direction d’acteurs | Arnaud Churin et Emanuela Pace Avec | D’de Kabal, Franco Mannara, Marianne Mathéus, Ingrid Estarque.
Création lumière | Gilles Gentner
Costume | Olivier Beriot
Maquillage | Fatira Tamoune
Créateur son | Patrick Plisson

Production | R.I.P.O.S.T.E avec le soutien du TARMAC, de la Maison des Métallos et du Théâtre Jean Marais de Saint Gratien.

Spectacles

Diptyque Contes marrons Ecorce de peines / Oedipe l’Antillais (2011)

Contes Marrons réunit « Ecorce de Peines » et « Oedipe l’Antillais ou République je te hais mon amour ». C’est une réflexion partant de l’histoire du peuple antillais, avec l’ambition d’élargir la focale sur le questionnement de la place de chacun dans le monde d’aujourd’hui.

« Œdipe l’Antillais » est le théâtre d’un règlement de compte entre un fils et sa mère. C’est un face à face impitoyable, une dure confrontation entre deux générations de descendants d’esclaves.

« Ecorce de peines » est un conte en deux parties imaginé et écrit par D’ de Kabal. Le récit de fin de vie d’un esclave au statut particulier, au sein d’une plantation du 18ème siècle puis celui du quotidien d’aujourd’hui dans les quartiers populaires situés en périphérie des grandes villes.

Générique

Auteur | D’ de Kabal
Mise en scène | D’ de Kabal & Matthieu Bauer
Avec | D’ de Kabal, Marc Ducret, Didier Firmin

Spectacles

Solimour (2010)

En rentrant chez lui, un homme observe les étreintes intimes de sa femme et de son amant. Il les rejoint une fois l’acte consommé et s’adresse à celle qu’il a tant aimée, tandis que sa bouche semble saturer sous le poids des mots. Comment surmonter la sensation de trahison, elle qui nous confronte à nos craintes les plus primitives, à nos angoisses les plus fondamentales ? C’est alors le début d’une nuit éternelle et sans étoiles, où les voix sont condamnées à l’extinction et où les corps autrefois mêlés se retrouvent abandonnés.

Générique

Mise en scène | D’ de Kabal & Hassane Kassi Kouyaté
Avec | D’ de Kabal, Benoît Delbecq, Abd El Haq, Hassane Kassi Kouyaté, Franco Mannara, Denis Pourawa

Spectacles

Une Nuit en palabres (2010)

Une nuit en palabres met en scène l’histoire d’une rencontre, le temps d’une nuit, entre quatre hommes : deux slameurs (D’ de Kabal, Abd El Haq), un paroleur (Denis Pourawa) et un griot (Hassane Kouyaté) qui incarnent chacun leur propre personnage.

Quatre hommes qui se retrouvent liés par la parole, par la palabre, et vont être amenés à se raconter au travers d’histoires, inventées pour les uns, et transmises de générations en générations pour les autres et aborder les questions de la transmission, du déracinement et de l’acculturation.

Générique

Textes | D’ de Kabal
Mise en scène & chorégraphie | D’ de Kabal et Farid Berki
Avec | Karim Amour, D’ de Kabal, Dj Fab, Olivier Lefrançois, Johnny Martinage

Production | RIPOSTE

Spectacles

Les Enfants perdus (2009)

A travers le récit d’un personnage, c’est le regard de toute une génération qui nous est livré : Qu’est-ce que le hip hop ? Comment s’est-il répandu ? Qui a été irrémédiablement touché et pourquoi ? Loin de donner des réponses scellées, « les Enfants perdus » propose un éclairage singulier sur une culture et des pratiques qui aujourd’hui sont mondiales, nous permet de remonter le temps et de redécouvrir le rap, la danse hip hop, le graff, le djing et le beat box avec un comédien / rappeur, deux danseurs et un DJ.

Générique

Mise en scène | D’ de Kabal
Avec | D’ de Kabal, Blade, Didier Firmin

Coproduction | RIPOSTE, Canal 93 – Bobigny, ARCADI

Spectacles

Écorce de Peine (2006)

Ils sont trois pour conter « un bout d’histoire, un bout de poésie », pour tendre le geste, la voix et les mots par-delà les temps et les océans. Trois pour conjuguer un slam amer, des mots écorchés, une danse fièvre sur une musique sans instrument. Ils sont trois : un danseur familier de la house et du new style, un « human beat box » et les notes de sa voix aux cordes frappées, un slameur qui en a tissé la trame.

D’ qui dérange et interpelle. D’ comme déprime mais aussi D’ comme apostrophe. Jacquot, l’esclave « Qu’on casse pas », a fauté avec la « Ptit’Marie », celle qui ne lui était pas destinée. Il est attaché à un arbre à l’écorce confidente et complice. Une dernière entrave dans sa vie d’homme meurtri. Seul, face à lui-même. Face à l’Histoire, la sienne écrite par d’autres… Il veut en restituer la douleur, la filiation revendiquée. Il veut briser le silence, reconstituer l’héritage, forger le maillon absent de la chaîne. Traquer au cœur même de la peine l’élément manquant d’une identité incertaine, jusqu’au cœur de l’éloignement, de l’exil. Une traversée à rebours, du bateau négrier à la… « cage » d’escalier.