Texte et mise en scène : D’ de Kabal

Avec : Astrid Cathala, Didier Firmin, Nabil Hammadi, Franco Mannara, Nina Muntu et Kahena Saïghi

Assistante mise en scène : Marie Dissais

Scénographie et direction technique : Nicolas Barrot

Son : Thierry Cohen

Lumière : Leslie Sozansky
Costumes : Sonia De Sousa

Spectacles

Spirales (mars 2024)

Spirales, la nouvelle création de D’ de Kabal, se décline comme un puzzle sonore et visuel, retraçant le parcours d’un individu à travers différents âges de la vie : être adolescent, être parent et être adulte. L’auteur et metteur en scène interroge la violence qui entoure ces histoires, frontale ou insidieuse, physique ou morale, visible ou non. Spirales est une tragédie d’aujourd’hui, une fresque familiale sombre et opératique.

Le 1er mars 2024 au théâtre des Bergeries à Noisy-Le-Sec

le 4 avril 2024 à L’Estive, scène Nationale de Foix

*Alpha : la théorie du mâle dominant ou mâle alpha suggère qu’un individu de sexe masculin d’un groupe d’animaux domine sur les autres pour l’accès à la reproduction et à la nourriture, et que les autres membres le suivent, lui obéissent ou se soumettent.
Apocalypse : catastrophe effrayante qui évoque la fin du monde.

Spectacles

Alphacalypse* (2022)

ALPHACALYPSE est un concert-spectacle qui mêle musique et théâtre de manière frontale, dans une adresse directe au public.

Le projet navigue entre l’album Audience préliminaire de D’ de Kabal, sorti en mai 2022 (Riposte Disq), et les différents spectacles de l’artiste sur la déconstruction des masculinités. Sur scène et en musique, il expose l’urgence de réinventer en profondeur les fabrications archétypales des masculinités.

Corpus de textes :
· Fêlures / le silence des hommes
· Cris sourds
· L’homme-femme / les mécanismes invisibles
· Spirales

Sur scène : D’ de Kabal (rap et mise en scène), Astrid Cathala (comédienne), Didier Firmin (danseur), Nina Muntu (rap), Kahena Saïghi (comédienne)

Régie générale : Guillaume Bourgeais (prépa : Nicolas Barrot)
Régie son : Thierry Cohen
Régie lumière : Leslie Sozansky

Durée : entre 1h15 et 1h30

Avec : Muriel Colvez (comédienne), Nelson-Rafaell Madel (comédien), Mia Delmaë (musique) et D’ de Kabal (musique et mise en espace).

Spectacles

Saufs

Texte écrit par Éloïse Bouton et D ’de Kabal, le projet SAUFS se présente sous forme de lecture musicale qui fait dialoguer deux personnages. Elle s’identifie comme une femme blanche queer et il s’identifie comme un homme noir hétéro. Ils échangent, réfléchissent, mettent en partage, s’interrogent, enquêtent sur eux-mêmes, sur leurs parcours, leurs histoires respectives.

En abordant des sujets autour de leur intimité, de la sexualité, du consentement, des diverses formes de violences et des différentes formes d’interactions entre ces notions, les deux protagonistes vont construire un discours étonnamment rassembleur. Dans quelles circonstances deux êtres qui semblent si différents peuvent-ils se sentir si ressemblants ?

Extrait :

 

Spectacles

Conférence musicale

Note d’intention 

Quelle est mon histoire ? Quelle est notre histoire ? Quelle corrélation entre nos actions, nos fabrications d’aujourd’hui et celles d’hier ?
Suis-je finalement maître de mes actes ? Comment se saisir de son présent et agir en était réellement soi-même, en se détachant des injonctions extérieures ?

Mon tout premier spectacle, intitulé Ecorce de Peines, dont j’ai écrit le texte et signé la mise en scène en 2006, était un conte qui posait la question de savoir comment l’esclavage pouvait laisser encore des traces plusieurs générations après son abolition. Je parlais en tant qu’homme noir, dont les aïeux avaient connu la traite négrière et les conditions de vie inhumaines qui en découlaient, et ce il y a finalement assez peu de temps.

Une dizaine d’années plus tard, à partir de 2015, c’est toujours en tant qu’homme noir que je m’exprime, comme toujours puisque ma couleur de peau constitue une partie inaliénable de mon identité, mais cette fois, c’est sur ma condition d’homme que je me concentre et que je décide de travailler.

Moi, en tant que figure masculine, moi, habitant une identité de genre qui, selon les données chiffrées, ferait de moi un être violent, un agresseur potentiel, un danger ou encore un prédateur.
Après avoir analysé et créé autour de la façon dont je pouvais être victime d’actes, de propos ou de situations racistes en tant qu’homme noir, il me fallait explorer cette condition, cette masculinité qui statistiquement faisait de moi un potentiel danger.

En marge de mes projets théâtraux et musicaux, j’ai décidé d’inventer un objet artistique hybride qui voyagerait entre mes différents univers :

La Conférence Musicale

Le dispositif est simple ; Je suis seul en scène, avec une petite table, une loop station et je déroule mon propos entre scénette, parlée, jouée, chantée, rappée et slammée. Les parties musicales sont, soit créées en direct avec ma voix pour seule instrument (Human Beatbox), soit sont des instrumentales pré-enregistrées que je déclenche en direct.

Conférence musicale : Ma masculinité face à elle-même et face au monde

Il s’agit d’une performance qui retrace une partie de la réflexion de D’ autour des masculinités. Il y est question de stéréotypes de genre, d’intimité, de violence, de sexisme, de consentement et de sexualité. Même si le sujet est de plus en plus abordé depuis le mouvement MeToo qui marque un tournant décisif dans les luttes contre les violences faites aux femmes, il semble important pour l’artiste d’aborder cet aspect de son travail qui est antérieur à ce mouvement et qui le place – en tant que sujet – au centre de la réflexion.

« Je » est le sujet au centre du propos et non pas ces « autres hommes », ces « hommes violents » qui seraient si éloignés de l’être humain qu’il est puisqu’il est supposément non violent. Se saisir de cette problématique en choisissant volontairement de ne pas s’extraire du groupe qui poserait problème. Partir du principe que “je” fait partie du problème et qu’il est donc normal et censé de réfléchir à un ensemble de questionnements ou de pistes pouvant conduire à certaines solutions.

Rap, outil de déconstruction des masculinités

Dans cette conférence musicale, D’ de Kabal nous invite à voyager en musique dans des textes qu’il a écrits entre 1996 et 2023. Cet artiste, dont les œuvres interrogent l’intimité de nos violences et la teneur de nos silences, fera une nouvelle fois entendre sa voix. L’artiste partage sur scène ses réflexions au sujet de sa trajectoire et de ses thématiques. Sexisme, misogynie ou homophobie, le rappeur, slameur, metteur en scène et performeur interroge l’évolution de ses prises de parole sur ces thématiques. En interprétant certains de ses textes devant le public, il partage les pensées intimes qui ont accompagné la création de ses titres. Il raconte comment le rap l’a amené au théâtre et comment son écriture a évolué pour se fondre dans ces différents espaces, finalement moins éloignés qu’on ne l’imagine.

Générique

Texte, mise en scène | D’ de Kabal
Avec | Astrid Cathala, D’ de Kabal, Didier Firmin, Franco Mannara
Collaboration à la mise en scène et dramaturgie | Emanuela Pace
Musique | Franco Mannara
Collaboration artistique | Noémie Rosenblatt
Lumières | Leslie Sozansky
Son | Thierry Cohen
Costumes | Sonia De Sousa
Vidéo | Sean Hart
Régie générale et scénographie | Nicolas Barrot

​Production | RIPOSTE
Coproduction | La Colline – théâtre national – Paris, Espace Malraux – scène nationale de Chambéry.

Spectacles

Fêlures Le silence des hommes (2019)

Fêlures. Le silence des hommes est une plongée vertigineuse dans le grand fond masculin.
ll y fait sombre, il y fait froid et il semblerait que la vie peine à s’y développer.
Plus on creuse, plus on se déconstruit, plus on s’affranchit de celui que l’on a été malgré nos infinies précautions, plus on se confronte à celui qu’on a été.
Il me fallait faire ma part, comprendre nos mécanismes de fabrication et parler de ce qui, dans ces mécanismes, nous transit et nous effraie.
Pour donner corps à cette traversée, autour de mon personnage n’incarnant personne d’autre que moi à la recherche de ce que je suis, j’ai convoqué plusieurs figures marquantes, tant par leur présence que par les instruments qu’ils/elles utilisent voix, machines, guitare électrique, corps, vidéo).

Photographies : Simon Gosselin

Générique

Ecriture | D’ de Kabal
Mise en scène | D’ de Kabal et Arnaud Churin
Documentation, dramaturgie, révision du texte | Emanuela Pace
Collaboration à la mise en scène | Arnaud Chéron

Avec | Arnaud Churin, Murielle Colvez, D’ de Kabal, Mia Delmaë, Marie Dissais, Didier Firmin, Hutch, KIM, Kohndo, Mike Ladd, Franco Mannara, Nina, Raphaël Otchakowski, Emanuela Pace, Guillaume Rannou, Scouilla, Arnaud Vernet Le Naun, Alexandre Virapin, Isabelle Zanotti

Création musicale collective sous la direction de | Arnaud Vernet Le Naun et Franco Mannara
Scénographie | Philippe Marioge
Lumières | Kélig Le Bars
Costumes | Sonia de Sousa et Olivier Bériot
Son | Thierry Cohen, Eric Berrard, Sébastien Viguié
Régie lumières | Pascal Alidra et Clémence Perrin
Régie générale | Richard Pierre
Et l’équipe technique de la MC93

Production | RIPOSTE
Coproduction | MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
Avec le soutien du POC – Alfortville, du Fonds SACD pour la création lyrique, de la Région Île-de-France au titre du dispositif de soutien à la création, du conseil départemental du Val-de-Marne et de Silence!.
Avec le soutien exceptionnel du ministère de la Culture et de la Communication – Direction générale de la création artistique.
R.I.P.O.S.T.E. est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France, la Région Île-de-France au titre de la Permanence artistique et culturelle et le conseil
départemental de la Seine-Saint-Denis.
En partenariat avec la Sirène tubiste.

Spectacles

Orestie Opéra Hip-Hop (2018)

Avec Orestie, D’ de Kabal et Arnaud Churin réinventent au travers de la culture Hip-Hop l’un des plus anciens mythes antiques grecs pour en faire ressortir toute l’actualité : la place du conflit dans la société et la naissance d’une justice démocratique.

Poésie populaire, voix alternative, antisociale ou politique, le hip hop a depuis longtemps avec ses images, ses sons et ses propres mythes un rôle de perturbateur et de subversion comme l’eut la tragédie grecque en son temps.

Si Agamemnon et les Choéphores sont adaptées par D’ de Kabal, les Euménides ont fait l’objet d’une totale réécriture. Les questions posées par Eschyle à travers cette histoire de vengeance, de malédiction et de jugement témoignent des mêmes interrogations que celles dont est porteur le rap et esquissent dans son dénouement les traits d’une communauté harmonieuse capable de traiter tous ses enfants de la même façon.

Générique

Texte, mise en scène et jeu | D’ de Kabal
Collaboration à la mise en scène | Emanuela Pace
Mouvements et chorégraphie | DeLaVallet Bidiefono
Collaboration artistique | Arnaud Churin
Dramaturgie | Charlotte Lagrange

Production | R.I.P.O.S.T.E.
Avec le soutien du Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis et du Deux Pièces Cuisine – Le Blanc-Mesnil et de la Maison des métallos – Paris.

Spectacles

L’Homme-femme Les Mécanismes Invisibles (2015)

L’Homme-Femme / Les Mécanismes invisibles est le prélude d’une série de spectacles sur les mécanismes de domination masculine.

Le performeur-slameur D’ de Kabal démonte les rouages de cette violence souvent insidieuse et interroge la part de féminité qu’il porte en lui.

Pour révéler au plateau cette mise à nu, il choisit d’être seul en scène. Aucun moyen alors de se réfugier derrière un quelconque artifice, d’échapper à la prise de risques de ce dialogue intime. Reste la puissance d’un talent protéiforme, du corps à la voix, de la présence physique à la poésie des mots.

Générique

Texte | D’ de Kabal d’après Eschyle
Mise en scène | Arnaud Churin et D’ de Kabal
Collaboration à la mise en scène | Arnaud Chéron
Documentation, dramaturgie, relecture | Emanuela Pace
Avec | Audrey Bonnet, Arnaud Churin, Murielle Colvez, D’ de Kabal, Mia Delmaë, Didier Firmin, Gasandji, Hutch, KIM, Kohndo, Franco Mannara, Raphaël Otchakowski, Emanuela Pace, Lorraine Prigent, Guillaume Rannou, Scouilla, Arnaud Vernet Le Naun
Musique | Création collective sous la direction d’Arnaud Vernet Le Naun et de Franco Mannara
Scénographie | Philippe Marioge
Création lumières | Gilles Gentner
Costumes | Olivier Bériot et Sonia de Sousa
Son | Thierry Cohen et Sébastien Viguié
Régie générale | Richard Pierre
Régie lumières | Dominique Bremaud

Production | R.I.P.O.S.T.E.
Coproduction | Théâtre de Nîmes, l’Avant Seine / Théâtre de Colombes, La Filature – scène nationale de Mulhouse, Théâtre du Volcan Bleu (dir. artistique Paul Golub)
Avec le soutien de la SPEDIDAM, du Théâtre de Chelles et du Deux Pièces Cuisine, Le Blanc-Mesnil
En partenariat avec Stratégies Obliques et la Sirène tubiste.
Avec le partenariat exceptionnel de Silence ! / Gilles Hugo

Spectacles

Agamemnon (2014)

D’Eschyle à D’ de Kabal, de la tragédie grecque au Hip Hop, deux millénaires et demi d’écart, mais un même creuset, où fusionnent la musique, la danse et la parole. Et peut-être qu’au fond la Guerre de Troie n’a jamais cessé, même si le cycle des victoires et des défaites, des humiliations et des représailles, emprunte de nouveaux visages. Associé au metteur en scène Arnaud Churin, D’ de Kabal réunit sur le plateau 17 comédiens / chanteurs / slameurs et human beatboxer, qui tiennent pendant plus de deux heures la scansion d’une pièce brûlante d’énergie, riche en textures visuelles et sonores. Une « slam-tragédie » qui adopte la forme chorale pour revivifier et « ré-enchanter » une parole poétique qui devient clameur du Tout-Monde.

Générique

Conception et interprétation | D’ de Kabal et Émeline Pubert
Regard extérieur | Farid Berki
Son | Thierry Cohen

production déléguée | R.I.P.O.S.T.E.
coproduction SACD | Festival d’Avignon
avec le soutien de la Région Île-de-France

Spectacles

Créatures (2013)

« Je vois une exploration dans le son, le verbe et le geste. / Je vois un puits sans fond dont on ne pourrait distinguer que les parois. / Je vois des muscles tendus. / Des gorges serrées. / Je vois des corps qui font des noeuds. / Je vois en fait un chant millénaire, un de ces chants qu’on chante avec la voix et l’âme. / Avec l’esprit et le corps. / Je vois un concerto pour bêtes en sommeil au seuil d’un réveil imminent. / Je vois des glissements, des allers-retours et des inversions dans les propositions des matériaux de chacun. / Je vois des terres inconnues. / Je vois la rencontre inopinée de deux créatures. » D’ de Kabal

Générique

Mise en scène | D’ de Kabal & Farid Ounchiouene
Chorégraphie | Farid Ounchiouene
Avec | D’ de Kabal, Franco Mannara, Farid Ounchiouene
Musique | Franco Mannara
Design d’interactivité | Janken Pop
Régisseur son | Thierry Cohen
Création lumière | Romain Ratsimba (Théâtre d’Ivry)

Coproduction | Théâtre d’Ivry-Antoine Vitez, Cie R.I.PO.S.T.E
Avec l’aide à la création et à l’innovation musicale et l’aide à la production dramatique du Ministère de la Culture-Drac Ile-de-France. Avec l’aide à la création chorégraphique du Conseil général du Val-de-Marne.

Spectacles

Silenciô L’enfant sans Nom (2013)

Silenciô, l’Enfant sans Nom met en scène un face à face entre deux personnages. l’histoire se joue dans un lieu unique. Silenciô et Ecorche vivent tous les deux dans un foyer ; un huis clos induisant une réelle tension dramaturgique dans la mesure où aucun des protagonistes ne peut échapper au déroulement de l’histoire.

L’univers qu’induit un tel lieu est porteur de mystère. Le foyer est un lieu qui nourrit autant de fantasmes que d’inquiétudes. Pour qui n’en a jamais côtoyé, c’est un monde qui apparaît totalement opaque et inconnu, très loin du cadre habituel d’une enfance « normale ».